Les Compositeurs

Les Compositeurs

compoDe John Barry et Thomas Newman, le style musical des James Bond a beaucoup évolué, mais chaque compositeur a apporté sa touche au monde de 007.

Découvrez ce que chaque compositeur a apporté à James Bond.

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Le + du Le Bond

La Musique de John Barry


Le saviez-vous ?

Il a été marié 4 fois : Laurie Barry (1978),  Jane Sidey (1969-1971), Jane Birkin (1965-1968), Barbara Pickard (1959-1963)

John Barry fait une apparition en caméo dans Tuer n’est pas jouer en jouant le chef d’orchestre du concert à la fin du film.


johnb1John Barry et la musique des films qui n’ont jamais étés


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John Barry

Compositeur des bandes sons de : Bons baisers de Russie, Goldfinger, Opération Tonnerre, On ne vit que deux fois, Au service secret de sa Majesté, Les diamants sont éternels, L’Homme au pistolet d’or, Moonraker, Octopussy, Dangereusement Votre, Tuer n’est pas jouer ; arrangeur du James Bond theme dans Docteur No.

John Barry Prendergast est né le 3 novembre 1933 à York en Angleterre. Il commença à apprendre le piano dès l’âge de 9 ans jusqu’à ce qu’il quitte l’école à 15 ans pour travailler dans le cinéma de son père, en tant que projectionniste. S’orientant principalement vers le Jazz, il fonda en 1957 le groupe populaire The John Barry Seven. Ce n’est qu’en 1960 qu’il se tourna vers la carrière de compositeur pour le cinéma en signant les musiques de Beat Girl et Never Let Go.

Sa carrière décolle réellement quand, en 1962, Albert R. Broccoli et Harry Saltzman lui demande de remanier le thème musical de Dr. No (le premier James Bond, réalisé par Terence Young), écrit par Monty Norman. John Barry le transforme alors en l’un des thèmes les plus connus au monde. C’est le début de sa fructueuse collaboration avec la saga James Bond. Il composa en effet la bande originale de 11 d’entre eux : From Russia With Love (1963), Goldfinger (1964), Thunderball (1965), You Only Live Twice (1967), On Her Majesty’s Secret Service (1969), Diamonds Are Forever (1971), The Man With The Golden Gun (1974), Moonraker (1979), Octopussy (1983), A View To A Kill (1985) et The Living Daylights (1987). Il fit d’ailleurs une apparition dans ce dernier film. Sa musique fut l’un des ingrédients essentiels au succès mythique de James Bond. On peut dire que John Barry inventa pour l’occasion un style musical qui fut imité de nombreuse fois par la suite, mélange habile de thèmes romantiques, dramatiques et langoureux, et de thèmes énergiques tintés de cuivres.

Dans les années 60, John Barry composa également d’autres partitions remarquables telles Zulu (1964), The Ipcress File (1965), The Chase (1966) ou encore Midnight Cowboy (1969), reconnaissable pour son magnifique thème à l’harmonica. Il reçu également ses trois premiers oscars pour Born Free (1966) et The Lion In Winter (1968). En 1965 il épousa l’actrice et chanteuse Jane Birkin avec qui il eut une fille, Kate en 1967. Un an plus tard ils divorçaient.

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C’est durant les années 70 que John Barry démontra son talent pour des musiques orchestrales et complexes aussi bien épiques (The Last Valley en 1971) que lyriques et romantiques (Robin And Marian en 1976). Dans cette veine, il composa les musiques puissantes de King Kong, The Deep ou encore The Black Hole. Aimant diversifier ses expériences musicales, il signa également en 1971 le thème culte de la série The Persuaders (Amicalement Vôtre) et composa la musique de la comédie musicale Billy en 1974, acclamée par la critique et le public.

John Barry composa parmi ses plus belles mélodies durant les années 80 accentuant le caractère symphonique, romantique et dramatique de ses partitions à l’origine des musiques magnifiques de Somewhere In Time (1980), Raise The Titanic (1980), Frances (1982) et enfin Out Of Africa (1985) pour lequel il reçu son troisième oscar. Il visita également d’autres genres en s’attaquant au thriller (Body Heat en 1981 et Jagged Edge en 1985) ou au film musical avec The Cutton Club (1984) à l’ambiance très jazz.

Il échappa de justesse à la mort en 1988 suite à une rupture de l’œsophage. Deux ans plus tard, en 1990, il reçoit son ultime oscar pour l’un de ses plus grands chef d’œuvres : Dances With Wolves. Par la suite il se tourna vers des projets plus intimistes avec Chaplin (1992), Indecent Proposal (1993), Playing By Heart (1998) ou encore le sombre mais très beau Ruby Cairo (1993). Il continua également à travailler sur des thrillers d’actions avec The Specialist (1994) et Mercury Rising (1998) mais de façon plus anecdotique.

Depuis 2001, bien qu’il se fasse plus rare en tant que compositeur de musique de films (sa dernière étant Enigma), John Barry a continué à participer à divers projets comme deux albums personnels, The Beyondness of Things et Eternal Echoes ou encore l’album Here are the heroes des Ten tenors pour lequel il a composé deux chansons originales et sur lequel on retrouve également différents thèmes extraits de ses plus grands succès pour lesquels Don Black a écrit des paroles.

Aujourd’hui sa popularité reste intacte puisque de nombreux artistes lui rendent hommages ou s’imposent comme ses dignes héritiers, tels David Arnold qui a repris le flambeau des James Bond. John Barry est ainsi l’un des plus grands compositeurs de musiques de films de tout les temps à placer aux cotés de Bernard Herrmann, Jerry Goldsmith, Ennio Morricone ou John Williams.

John Barry est décédé le 30 janvier 2011 à Glen Cove (Etat de New York).

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Monty Norman

Monty Norman est le compositeur de la bande originale de James Bond contre Docteur No, et à l’origine du fameux James Bond Theme, arrangé après par John Barry

Monty Norman est né le 4 avril 1928 à Londres. A la fin des années 50, il chante avec un groupe de danseurs britanniques. Ce n’est que plus tard qu’il commence à écrire des chansons. Il signe notamment la musique de Expresso Bongo, une comédie musicale à succès, qui lui vaut la reconnaissance de ses talents de compositeur. Il fait ensuite d’autres comédies musicales. Son style moderne, parfois expérimental, séduit les producteurs de James Bond, Albert Broccoli et Harry Saltzman.

Le compositeur part avec l’équipe de tournage de Dr No à la Jamaïque pour enregistrer des musiques locales.

Là-bas, il travaille avec Chris Blackwell, intègre des chansons de Byron Lee Band à la bande son (Jump Up, Underneath the Mango Tree) et enregistre une nouvelle version de Three Blind Mice avec ce groupe.

Norman compose enfin un morceau de bongo et guitare électrique qu’il appelle The James Bond Theme. Les producteurs font ensuite appel à John Barry pour enregistrer une version plus forte et plus dynamique du thème. John Barry retravaille la quasi-totalité des éléments de la version originale pour arriver au résultat que nous connaissons (un exploit qu’il a réalisé alors qu’il n’a même pas vu le film). Pourtant, les producteurs n’avaient demandé qu’un arrangement et un enregistrement à John Barry. C’est Monty Norman qui apparaît au générique et perçoit les droits.

John Barry et Monty Norman revendiquent tous deux la paternité du James Bond Theme et les arguments des deux parties semblent recevables. Peter Hunt, le monteur du film, qui a participé aux enregistrements, soutient que tout le mérite revient à John Barry. Le producteur délégué, Stanley Sopel, affirme de son côté avoir entendu Monty Norman jouer le morceau au piano en Jamaïque, pendant le tournage.

Monty Norman continuera plus tard à composer des musiques pour le cinéma et le music-hall. Il recevra de nombreuses récompenses officielles, notamment le Badge d’or du mérite de l’Académie britannique des auteurs-compositeurs.

Monty Norman gagne son procès

En mars 2001, le compositeur Monty Norman remporte finalement son procès en diffamation qui l’opposait au journal The Sunday Times. L’article, paru en 1979, indiquait qu’il n’était pas l’auteur du James Bond Thème.

Après quatre heures de délibération, le jury a rendu son verdict en accordant £30 000 de dommages et intérêts au compositeur. Monty Norman s’est exprimé à la sortie du tribunal :  » Je suis enchanté par cette décision. Les journalistes du Sunday Times ont toujours dit qu’ils prônaient la vérité. Bien, maintenant ils ont la vérité. « 

Ce procès aura coûté au journal britannique la bagatelle de £500 000…

La partition du James Bond theme
La partition du James Bond theme

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George Martin

George Martin est le compositeur qui s’est occupé de la bande son de Vivre et laisser mourir. C’est également le premier compositeur à prendre la relève de John Barry. On lui doit également l’arrangement de la chanson Live and Let Die. Il est bien sûr aussi, le célèbre producteur des Beatles.

George Martin est né le 3 janvier 1926 à Londres. Dés qu’il a 17 ans, l’âge minimum pour être incorporé dans l’armée britannique pendant la Seconde guerre mondiale, il rejoint la Fleet Air Arm en tant qu’observateur aérien. De retour à la vie civile en 1947, il s’inscrit à la Guildhall School of Music pour étudier la musique classique. C’est Margaret Asher, qui va devenir une actrice célèbre, qui lui enseigne le hautbois. En 1948, alors qu’il n’est pas encore sorti de l’école, il épouse Sheena Chisholm. Celle-ci lui donnera deux enfants. Après trois ans d’études musicales, il rentre à la bibliothèque de la BBC.

En 1950, Oscar Preuss, président du label Parlophone du groupe EMI, lui propose de devenir son assistant. En 1955, Oscar Preuss part à la retraite laissant sa secrétaire, Judy Lockhart-Smith, à George Martin. Celui-ci demande le divorce pour se marier avec Judy en août 1967. De cette union naîtra également deux enfants.

Chez Parlophone, George Martin travaille avec Peter Sellers, Cleo Laine, Peter Ustinov, Stan Getz, Shirley Bassey et Matt Monro. Le 6 juin 1962, au studio Three d’Abbey Road, il dirige une séance d’enregistrement d’un jeune groupe qui démarre : les Beatles. Leur premier titre, Love Me Do, se classe 17ème dans les hit-parades anglais. Leur second morceau, Please, Please Me, se retrouve au sommet de tous les charts, de même que les onze singles qui suivront. Yesterday est le premier morceau des Beatles avec orchestration, le premier sur lequel George Martin enregistre pour eux et le premier qui inclut des instruments autres que ceux dont jouent les Beatles. A partir de cet enregistrement, l’influence de George Martin sur les Beatles commence à se faire sentir. Son rôle devient plus important à mesure que leur musique gagne en complexité.

Devenu rapidement l’un des artistes les plus reconnus du monde, George Martin est assailli de proposition d’orchestration de musique de film. Pour les Beatles, il écrit A Hard Day’s Night, Help! et Yellow Submarine, mais aussi, Mr Topaze, Ferry Cross the Mersey, Pulp, Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band et Honky Tonk Freeway. Il compose le thème de l’émission télévisée de Martin Frost et le générique de Radio One. Il sort également des disques avec le George Martin Orchestra. En 1969, un documentaire, qui s’intitule A Little Help From My Friends, lui est consacré.

En 1973, il compose la musique du film Vivre et laisser mourir alors que Linda et Paul McCartney travaillent sur la chanson titre. C’est la première fois qu’un autre que John Barry compose la musique d’un film de la série 007.

En 1979, son autobiographie, All You Need Is Ears, écrite par Jeremy Hornsby, est publiée, suivie d’un deuxième ouvrage, Making Music, en 1984.
Plus récemment, il a participé aux enregistrements de l’anthologie des Beatles et au tournage d’un documentaire sur le groupe légendaire.

En juin 1996, il reçoit la consécration ultime, il est sacré Chevalier par la Reine Elizabeth II devenant ainsi Sir George Martin. En 1998, celui que l’on surnomme le producteur des producteurs, prend une retraite bien méritée en compagnie de sa femme Judy. Ceci ne l’empêche pas de sortir une nouvelle biographie en 2002, Playback, An Illustrated Memoir.

Il est décédé à l’âge de 90 ans. Roger Moore lui a d’ailleurs rendu hommage, ce matin, via twitter en déclarant :

« Qu’il est triste de se réveiller avec la nouvelle du décès de George Martin… Il a rendu le « son » de mon premier Bond tellement brillant !

Le saviez-vous ?

Dans l’album Help! des Beatles, il y a un morceau qui comporte les premières mesures du thème James Bond qui, pour des raisons légales, furent retirées des disques et des divers supports audio. George Martin a quitté EMI pour monter sa propre maison d’édition AIR, et a fait construire un studio dans l’île de Montserrat proche de la Guadeloupe. Il y a travaillé jusqu’à sa retraite en 1998.

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Marvin Hamlish

Pour nous fans de James Bond, Marvin Hamlish reste l’auteur des improbables et fabuleuses partitions de l’un des plus grands succès de la saga : L’espion qui m’aimait.

C’est oublier bien vite ses autres mélodies écrite pour une dizaine de comédies musicales et près d’une quarantaine de film : A Chorus Line, Nos plus belles années, L’Arnaque, Le choix de Sophie, Trois hommes et un bébé, Frankie et Johnny.

Mais Hamlisch, c’est surtout un palmarès, immense et inégalé : trois Oscars, remportés simultanément en 1974 pour le film de Sydney Pollack Nos plus belles années et l’adaptation de L’Arnaque (avec Paul Newman, Robert Redford et un certain Robert Shaw), quatre Grammy Awards, quatre Emmys et un Tony Award, auquel il faut ajouter trois Golden Globes. Marvin Hamlisch demeure à ce jour le compositeur le plus récompensé du cinéma. Il fut également le directeur musical de la tournée américaine et britannique de Barbra Streisand en 1994, et du programme pour la télévision « Barbra Streisand: The Concert », qui lui valut deux Emmy Awards.

En plus de son passage par la saga James Bond, on retiendra de lui Sophie’s choice (avec Meryl Streep), Chorus Line (avec Michael Douglas) ou encore The informant, film de Steven Soderbergh avec Matt Damon sorti en 2009. A cette occasion, il avait accordée une interview au site https://www.buzzinefilm.com/, au cours de laquelle il avait déclaré que, sur son travail pour The spy who loved me, il avait « regardé de nouveau tous les anciens James Bond pour ne pas partir dans cette aventure à l’aveuglette, et décidé de commencer la composition pas à pas, sans trop exagéré la chose », ajoutant par la suite qu’il « s’était amusé comme un fou ».

Au moment de sa mort, il travaillait sur une nouvelle comédie musicale, « Gotta Dance », et s’apprêtait à composer la musique du film pour la télévision de Steven Soderbergh, « Liberace », actuellement en tournage avec Matt Damon et Michael Douglas.

« Nous avons perdu un virtuose de niveau mondial et un natif de New York dont la musique a donné vie à la scène et à l’écran, de Broadway à Hollywood », a déclaré le maire de New York Michael Bloomberg. Les théâtres de Broadway ont baissé leurs lumières le 8 août pendant une minute, en hommage à l’artiste.

En 2009, il avait accordé au club l’une de ses rares interviews, publiée dans ARCHIVES n°10 – « Les années Moore – tome 1 » paru en 2011 :

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Bill Conti

Bill Conti est le compositeur de la bande son de Rien que pour vos yeux, en 1981.

Il y a 35 ans, Rien que pour vos yeux amorçait un tournant dans l’ère Moore, avec une ambiance plus terre à terre. Encore auréolé de son succès sur les Rocky, le compositeur américain Bill Conti amènera une bande son résolument différente des musiques habituelles de John Barry, mais absolument bondienne.

Né en 1943 à Rhode Island, William (dit Bill) Conti est donc le 3e compositeur américain à avoir pris en main la BO d’un James Bond après George Martin (Vivre et laisser mourir) et Marvin Hamlish (l’espion qui m’aimait).

La carrière de Conti et la célèbrité arrivent brusquement en 1976, avec la BO d’un certain Rocky, qui enthousiasmera les charts de l’Amérique, et vaudra d’ailleurs à Bill une nomination à l’oscar pour la chanson titre qu’il a écrite pour le film (Gonna fly now) en 1977. Bill Conti devient vite un compositeur très prisé d’Hollywood, avec un succès qui lui vaudra d’ailleurs de revenir à la composition de quatre suites de Rocky.

Jusque dans les années 1990, il enchainera les collaborations sur de nombreuses bandes son emblématiques des années 1980 et 1990. L’étoffe des héros bien sûr, la série des karatés kids, sans oublier la partition américaine du Grand Bleu où il remplacera un certain Eric Serra. Sa carrière comptera des films d’actions, des comédies, des films d’horreur, et surtout la partition mémorable de l’Affaire Thomas Crown avec Pierce Brosnan.

Mais revenons en 1981 ! Pour Rien que pour vos yeux, John Barry est en exil fiscal du Royaume Uni et très mobilisé par d’autres projets. C’est lui qui recommande alors de choisir Bill Conti pour assurer la bande son. ‘Cubby’ Broccoli le fera venir des Etats Unis avec sa famille pour 3 mois de travail sur le film. Une collaboration très amicale a lieu entre les producteurs d’EON et le compositeur américain : la production recommande la jeune écossaise Sheena Easton en train de percer sur la scène anglaise, plusieurs versions de la chanson titre sont essayées pour fonctionner avec le générique de Maurice Binder, et Bill arrive rapidement à marrier son style avec les leitmotives bondiens.

Au final, une bande son résolument pop, avec une part importante accordée au synthé, qui n’en reste pas moins extrêmement bondienne et se maintiendra toute l’année sur les radios anglaises. Bill Conti arrive à alterner de purs moments discos comme Runaways, avec des musiques plus exotiques pour rappeler les destinations grecques et espagnoles. Le thème du film est habilement introduit dans les morceaux avec deux notes de la chanson reconnaissables entre toutes et des orchestrations détonantes du James Bond thème.

La BO, la plus longue composée pour un James Bond à l’époque, se ménage même des instants de suspense rappelant Enio Morricone (Ski, Shoot, Jump), et des solos de trompettes pour Derek Watkins plus lent. Bill Conti apportera le rythme nécessaire aux nombreuses séquences sous marines, et For Your Eyes only lui vaudra une nomination aux Oscars et aux Golden Globes.

Au final, il fallait bien Bill Conti pour oser s’éloigner de John Barry, et conduire sa bande son pop dans plusieurs directions sans jamais perdre son homogénéité ou son efficacité. Pas étonnant que pour les 20 ans de la franchise et l’hommage à la saga, on lui confie la direction musicale de la cérémonie des oscars !

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Michael Kamen

Michael Kamen est le compositeur de la bande son de Permis de Tuer, en 1989.

Michael Kamen est né le 15 avril 1948 à New York, Etats-Unis. Il montre un intérêt et des capacités certaines pour la musique dés sa plus tendre enfance et entre naturellement à la New York’s High School of Music and Art. Il en ressort diplômé en 1965. Il choisit alors d’étudier le hautbois à la Juilliard School de New York puis crée un groupe de rock, le New York Rock Ensemble, et se lance dans la production.
En 1976, il écrit sa première musique de film, The Next Man avec Sean Connery dans le premier rôle.

En 1982, il compose, en collaboration avec les Pink Floyd, la musique de The Wall puis travaille sur Dead Zone (1983), Brazil (1985), Highlander (1986), L’Arme Fatale (1987), Piège de cristal (1988).

En 1989, les producteurs de la série James Bond font appel à Michael Kamen pour composer la musique du film Permis de Tuer. La même année, il travaille sur Dead Bang, Road House et L’Arme Fatale 2.

Il reçoit en 1986 un British Academy Award et un Ivor Novello Award pour la musique du mini-feuilleton réalisé par Martin Campbell, Edge of Darkness, composée en collaboration avec Eric Clapton, puis remporte, en 1992, un Grammy Awards et une nomination aux Oscars pour sa musique du film Robin des Bois, Prince des voleurs.

Son expérience artistique est extrêmement variée et prolifique : interprète, auteur, producteur, chef d’orchestre et orchestrateur de nombreux albums, il travaille avec des artistes aussi différents que David Sanborn, Tim Curry, David Bowie, Eurythmics, Kate Bush et Metallica, et écrit des partitions pour le Joffrey Ballet et la compagnie de danse d’Alvin Ailey.

Après avoir travaillé, entre autres, sur Hudson Hawk (1991), The Last Action Hero (1993), il compose, en 1996, la musique des cérémonies d’ouverture et de clôture des jeux Olympiques d’Atlanta puis celles des films L’Arme Fatale 4 (1998), The Iron Giant (1999), X-Men (2000) et de la série télévisée Band of Brothers (2001).

En 2002, c’est le palais de Buckingham qui fait appel à son talent pour composer la musique du jubilé d’or de Sa Majesté la Reine d’Angleterre.

Michael Kamen est mort le 18 novembre 2003 à Londres, à l’âge de 55 ans, d’un arrêt cardiaque provoqué par une sclérose en plaque qui le rongeait depuis 1996. Il laisse derrière lui son épouse et ses deux filles.

Le saviez-vous ?

Michael Kamen a écrit la musique de Chapeau melon et bottes de cuir en 1998 mais celle-ci ne sera pas utilisée dans la version finale du film.

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Eric Serra

Eric Serra est le compositeur de la bande son de Goldeneye en 1995.

Il se démarque en étant un des premiers compositeurs à orchestrer le James Bond thème au synthétiseur, et en proposant une bande son beaucoup plus éloignée des musiques habituelles de la franchise.

Retrouver ci-dessous notre article sur les deux compositeurs français à avoir fait une bande son pour James Bond.

Quand les français se mèlent de la B.O.

Il a aussi écrit la chanson finale de Goldeneye : The Experience of Love

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Shaken and Stirred : l'album de reprise de musique de James Bond produit par David Arnod qui l'a fait connaitre
Shaken and Stirred : l’album de reprise de musique de James Bond produit par David Arnod qui l’a fait connaitre

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David Arnold

David Arnold est le compositeur des bandes son de 5 James Bond : Demain ne meurt jamais, Le Monde ne suffit pas, Meurs un autre jour, Casino Royale et Quantum of Solace.

David Arnold est né le 23 janvier 1962 dans la ville industrielle de Luton, au nord de Londres. Fils d’un musicien amateur, il commence très jeune l’étude du piano mais se tourne finalement vers la guitare. Adolescent, il joue dans divers petits groupes de rock et fait une rencontre déterminante en la personne de Danny Cannon, un passionné de cinéma. Les deux hommes décident alors de leur avenir respectif : diriger des films pour l’un, écrire des musiques de cinéma pour l’autre.

Effectivement, dés 1993, Danny Cannon réalise The Young Americans et fait appel à David Arnold pour la musique. Le  single  Play Dead, extrait  du  film, avec  ses somptueuses orchestrations, lui vaut les éloges de nombreux magazines musicaux et, la chanson, interprétée par Bjork, se classe au Top Ten.

Après avoir connu son premier succès international et remporté la BMI Award avec Stargate (1994) de Roland Emmerich, il obtient en février 1997 grâce à son travail sur Independance Day le Grammy de la Meilleure composition instrumentale pour le cinéma et la télévision .

Fan de longue date de la série Bond, David Arnold lui rend hommage dans l’album de chansons Shaken and Stirred, édité en 1997 sous le label East West Records. La même année, sa contribution à Demain ne meurt jamais lui vaut deux citations à l’Ivor Novello Award. En 1999, il réalise la musique du film Le Monde ne suffit pas puis, après travaillé sur Shaft en 2000, il est à nouveau sollicité en 2002 par les producteur de la série 007 pour Meurs un autre jour. En 2003, il signe la bande originale de Fast & Furious.

J’ai grandi avec les musiques de John Barry et j’ai eu le privilège de travailler avec ce musicien qui a profondément marqué la série. Barry a conféré aux films de James Bond une intensité dramatique, une urgence, qui ont profondément contribué à leur popularité. C’est dans cette tradition que je puise mon inspiration, tout en m’efforçant de plaire aux amateurs de musique de notre temps.

Sur Demain ne meurt jamais, j’ai voulu rassurer les spectateurs en composant un compromis entre la musique traditionnel et une ouverture sur le potentiel de l’électronique. Sur les deux films suivants, j’ai introduit de nouveaux éléments, une instrumentation différente et une programmation électronique.

Bien que je sois également producteur et ingénieur du son, je n’assure pas moi-même l’enregistrement de mes partitions sur les Bond. Mais je suis en mesure de dialoguer d’égal à égal avec les techniciens et de recruter les meilleurs spécialistes avec pour seul souci la qualité de l’interprétation et de l’enregistrement. Cela dit, je ne pense pas que le public connaisse d’autres noms de compositeurs que John Williams, Maurice Jarre ou John Barry, ni qu’il s’intéresse beaucoup à nous…

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Le saviez-vous ?

David Arnold est l’un des deux seuls compositeurs avec John Barry à avoir écrit plusieurs musiques pour plus d’un film de la série James Bond 007. La guitare utilisée par David Arnold pour le James Bond Theme est une Gibson ES-135. Dessinée et fabriquée spécialement en 1999 aux couleurs 007 cette Les Paul est devenu la guitare officielle James Bond du compositeur. David Arnold explique qu’il n’utilise seulement que les deux cordes inférieures pour jouer le célèbre thème.

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SAVING MR. BANKS..Thomas Newman..Ph: Alberto Rodriguez..©Disney Enterprises, Inc. All Rights Reserved.

Thomas Newman

Thomas Newman est le compositeur des bandes sons de Skyfall et SPECTRE.

Compagnon de route du réalisateur Sam Mendes, il a réalisé la plupart de ses bandes sons, et se frotte, dans Skyfall et SPECTRE, aux bandes son de film d’action / blockbusters.

Retrouvez ci-dessous une interview avec Thomas Newman sur sa bande son de Skyfall.

Thomas Newman et la bande son de Skyfall

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