Dominic Greene (Mathieu Amalric)

Dominic Greene (Mathieu Amalric)
Film : Quantum of Solace

 Plan et ambition

Dominic Greene est le PDG de Greene Planet. Une ONG dont la vocation est d’acquérir des terres pour préserver leurs ressources écologiques, et qui promeut aussi les énergies renouvelables.

Ce rôle humaniste permet à Dominic Greene d’être en contact avec beaucoup d’hommes d’affaire et de politique de part le monde. C’est cependant une couverture qui permet à Greene d’acquérir pour Quantum des ressources naturelles et de travailler avec ses membres pour établir son monopole (par exemple sur l’eau en Bolivie).

Que sais-tu de M. Bond, Camille ? Son MI6 dit qu’il est difficile à contrôler. Une façon élégante de dire que tout ce qu’il touche fini par crever la bouche ouverte.

Dominic Greene
Quantum of Solace

Cette influence permet à Greeene de faire et de défaire des gouvernements comme à Haïti ou en Bolivie, ainsi que de discuter avec les services secrets du monde entier comme la CIA ou le Royaume Uni.

Dominic Greene ne paye pas de mine, et n’est pas vraiment un homme d’action, mais il sait réagir vite quand ses intérêts sont menacés, et manipule sans scrupules ses alliés pour parvenir à ses fins. Sous pression, Greene peut également être capable d’une violence assez surprenante.

James Bond arrive sur la trace de Dominic Greene en suivant l’argent de Le Chiffre en Haiti. À la recherche de vengeance, il espère surtout utiliser Greene pour retrouver l’organisation responsable de la mort de Vesper. Une fois les informations obtenues, Bond le laissera en plein désert de Bolivie avec un bidon d’huile de moteur. Dans le désert, Greene sera retrouvé puis tué par les membres de son organisation.

Repère

Dominic Greene privilégie la discrétion. Il laisse très peu de traces pouvant indiquer ses activités, qu’il peut conduire tranquillement dans des hangars en Haïti, dans des avions de la CIA, dans des opéras autrichiens ou dans des hôtels luxueux.

 Mathieu Amalric

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En 2008, l’acteur français Mathieu Amalric incarme Dominic Greene dans Quantum of Solace, cette même année il décroche le César du meilleur acteur pour sa prestation dans Le Scaphandre et le Papillon de Julian Schnabel.

Il avait déjà reçu un premier César du meilleur acteur en 2004 pour Rois et Reines d’Arnaud Desplechin, et un César du meilleur espoir masculin en 1997 pour Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), également réalisé par Arnaud Desplechin. Il est bien connu du public international pour son rôle dans Munich de Steven Spielberg.

Ce qui est impressionnant avec James Bond, c’est que les producteurs essaient de garder l’esprit de la chose constamment. Quand un cascadeur saute d’une grue à l’autre, il le fait vraiment. Ces gars là ne rigolent pas, et ils sont dans une relation avec la mort qui est vraiment proche de la philosophie. J’ai passé trois mois à travailler avec eux, à inventer la façon dont mon personnage se battrait, et se battrait mal, parce que c’est quelqu’un qui ne sait pas vraiment comment on fait.

Mathieu Amalric
sur le tournage de Quantum of Solace

C’est en 1984 qu’il a entamé sa carrière d’acteur, avec un rôle dans le film d’Otar Iosseliani Les Favoris de la Lune. Après cette première expérience, il enchaîne les tournages en tant qu’accessoiriste ou régisseur. En 1987, il est assistant réalisateur auprès de Louis Malle sur Au Revoir les Enfants.

Entre 2005 et 2007, il tournera dans plus d’une douzaine de longs métrages, dont Le Grand Appartement de Pascal Thomas, Un Secret de Claude Miller et Mesrine : L’Ennemi Public N°1 de Jean-François Richet. Il a également tenu un petit rôle dans Marie Antoinette de Sofia Coppola, ainsi que dans le Grand Budapest Hotel de Wes Anderson aux cotés de Ralph Fiennes et Léa Seydoux.

Parallèlement à sa carrière d’acteur, Mathieu Amalric est aussi scénariste et réalisateur. Il a notamment signé en 1997 Mange ta Soupe, en 2001 Le Stade de Wimbledon, ainsi que La Chose Publique, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2003, et le court métrage documentaire « Laissez-les grandir ici ». Il se décrit lui même comme un réalisateur devenu acteur « par accident ».

Considéré comme le digne héritier de la Nouvelle Vague, il obtient la Palme du meilleur réalisateur pour son film Tournée lors du Festival 2010, et de bonnes critiques pour son adaptation de La Chambre Bleu en 2014.

Il continue à avoir un carrière active d’acteur dans le cinéma français avec des rôles extrêment divers chez une multitude de réalisateur. Récemment, il a tourné La Loi de la jungle, ou Trois souvenirs de ma jeunesse (Mathieu Amalric est l’acteur fétiche du réalisateur Arnaud Desplechin).

 

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