Kerim Bey

Kerim Bey
Film : Bons baisers de Russie

La mission

Chef de la station T (Turquie) pour le MI-6

Le rôle

Kerim Bey est né d’un père turc et d’une mère anglaise. Depuis son bureau, caché derrière l’étal discret d’un marchand de tapis, Kerim Bey dirige la Station T avec l’aide de ses fils, convaincu qu’en matière d’espionnage, la communauté du sang assure la meilleure des sécurités. Très intelligent ; il connaît comme sa poche toute cette partie du monde.

A l’origine, l’activité parallèle de Kerim, hercule de cirque qui tordait des barres en acier avec ses dents, lui permettait de passer facilement les frontières. En effet, les Russes ne pouvaient se passer de cirque et les artistes étaient à peu près les seuls Turcs qui fussent autorisés à passer les frontières.

Malgré les enjeux de haut vol et les multiples attaques à sa vie, Kerim est un optimiste convaincu en toute circonstance.

Les liens du sang sont la meilleure sécurité dans notre métier.
Kerim Bey
Bons baisers de Russie

Pedro Gregorio Armendáriz

Pedro Gregorio Armendáriz Hastings est né le 9 mai 1912 à Churubusco, Mexique. Pendant plus de trente ans, le sourire chaleureux et la présence virile et rassurante de Pedro

Armendáriz en ont fait un des acteurs favoris des plus grands réalisateurs du monde. Sa toute dernière performance cinématographique dans Bons Baisers de Russie, tout à fait héroïque sur le plan personnel, constitue un merveilleux point final à sa carrière cinématographique.

Né au Mexique, il grandit aux Etats-Unis où ses parents ont émigré après la révolution mexicaine. En 1933, après la proclamation de l’amnistie, il trouve des petits emplois avant de commencer à jouer dans des théâtres régionaux. Peu à peu, il acquiert une notoriété nationale et devient l’acteur fétiche du réalisateur, Emilio Fernandez. Sa performance dans Maria Candelaria (1944) lui vaut une palme d’or au premier Festival de Cannes en 1946. Armendáriz a travaillé avec des réalisateurs aussi prestigieux que John Ford ou Luis Buñel, ne se départissant jamais de son sourire généreux et de son regard pétillant.

En 1963, lorsqu’on lui annonce qu’il souffre d’un cancer et qu’il n’a plus que quelques mois à vivre, il ne lui reste presque plus un sou. Sur le tournage de Bons Baisers de Russie, Armendáriz tente désespérément de cacher sa maladie, mais très vite, son cancer gagne ses jambes et le fait boiter. L’acteur supplie Terence Young, le metteur en scène, de le laisser finir le film pour que sa femme puisse hériter de son cachet. Young s’arrange alors pour tourner les scènes où il apparaît le plus vite possible. Malgré la douleur et la maladie d’Armendáriz, le personnage Kerim Bey rayonne de vitalité. Deux semaines à peine après avoir terminé le tournage, le 18 juin 1963, Pedro Armendáriz se suicide sur son lit d’hôpital, à Los Angeles.

Son fils, Pedro Armendáriz Jr, apparaît dans Permis de tuer en 1989 dans lequel il interprète le président Hector Lopez.

J’ai eu une existence particulièrement fascinante. Si vous y tenez, je vais tout vous raconter. Voulez-vous ?
Kerim Bey
Ultime réplique de Pedro Armendáriz, dans son dernier film, Bons Baisers de Russie.

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