No Time To Die : trois questions à Olivier Schneider, Superviseur des cascades
L’assemblée générale du Club James Bond France a eu lieu ce samedi 30 Novembre, et Olivier Schneider, coordinateur et superviseur des cascades du 25ème film, Mourir peut attendre, nous a fait la surprise de sa visite et à évoqué rapidement son travail sur le film.
« Un marathon en vitesse de sprint »
CJBF : Olivier, tu viens de finir il y a quelques semaines le tournage du film, quel est ton ressenti sur ce tournage ?
Olivier Schneider : Ça été une grande aventure, pour de nombreuses raisons avec de bons moments et des moments plus difficiles car un Bond c’est un gros bâteau avec beaucoup de corps de métiers différents et surtout beaucoup de préparation. Ça n’a échappé à personne que l’aventure aurait du commencer avec le réalisateur Danny Boyle, mais pour des questions de production et d’entente artistique ça n’a pas marché et c’est donc finalement Cary Fukunaga qui est devenu réalisateur. Pendant ce changement de réalisateur il y a eu deux mois de temps où la production du film a continué car Barbara Broccoli souhaitait garder les chefs de postes et les équipes clées pour être sur qu’ils seraient disponibles pour le film. Mais une fois Cary arrivé, on a commencé une production avec quasiment aucun scénario et pas forcément toutes les cartes en main, dont les lieux de tournage et les scène d’actions, ce qui fait que nous étions dans l’urgence car un film comme Bond demande beaucoup de temps de préparation. Ça a démarré sur les chapeaux de roue et c’était comme un marathon en vitesse de sprint, et heureusement on avait une équipe incroyable à tous les postes.
CJBF : Comment c’était avec Daniel sur le plateau ?
OS : J’adore le personnage, j’étais déjà fan avant de le rencontrer et c’était plus facile car on se connaissait déjà grâce à SPECTRE : il y avait cette confiance qui été établie, et puis là, il faisait partie des décisionnaire qui m’ont donné ce poste de superviseur des cascades, alors que je n’étais « que » chorégraphes des combats sur SPECTRE. Un gros challenge donc, avec des responsabilités et Daniel est très impliqué avec des idées et très proche de l’équipe cascade. Il l’a toujours été, c’est quelqu’un de très respectueux du travail de chacun, et très exigeant avec lui même, et donc c’est normal qu’il le soit avec nous. Il ne s’économise pas et il est vraiment sur tous les fronts, pour le bien du film. C’est probablement le comédien qui m’a le plus impressionné en termes d’énergies : il ne s’économise pas.
CJBF : Est-ce que les autres acteurs à part Daniel Craig se sont impliqués dans les cascades ?
OS : Oui, quasiment tous ils étaient tous partant, que ce soit Rami Malek, Lashana Lynch… Mais c’est à moi de mettre un curseur avec « ça tu peut le faire » « ça tu ne peut pas le faire » car il y a un facteur risque très important. Mais en tous cas il avaient tous la volonté de faire le maximum. Tout ce qu’il ont pu faire eux même, ils l’ont fait, avec de la préparation, de l’entraînement, du travail, et l’envie était là. Après, que ce soit celui ci ou SPECTRE, je n’ai jamais vu un comédien dire « Ça ne m’intéresse pas, je suis dans ma loge, envoyez ma doublure ». Dali Bensallah qui est un comédien français en devenir, s’est impliqué énormément, notamment dans ses scènes de combat. Et on verra à l’écran que c’est bien eux qui ont fait le maximum.
Propos recueillis par Luc Le Clech, Eric Saussine et Philippe Lombard, retranscrits par Jessy Conjat.
La version complète de cette interview sera publié dans nos prochaines publication et vous pourrez rencontrer Olivier et toute l’équipe cascade de No Time To Die lors de notre événement pré-avant première le 3 avril (informations sur l’événement qui seront transmise par mail dans les prochains jours).
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